FISE World Montpellier 2016

Art and Fise - INTERVIEW D'HONK et Clash

05 mai 2016 18:22

D’où venez-vous ?

Les deux : « Montpellier »

Pourquoi ces choix de blaze Honk et Clash ?

Honk : « Pour les lettres, et la chanson des Rolling Stones « Country Honk » ! »

Clash : J’ai choisi ce nom pour la signification : le milieu du graffiti est un peu une guerre, « Clash » est un nom qui me correspond surtout pour mon fort caractère »

Quelles sont les spécificités dans vos créations ?

Honk : « En graffiti, je fais autant des lettres, des personnages, que des fonds, je suis plutôt polyvalent. »

Clash : «  J’utilise plusieurs techniques : les bombes mais de moins en moins car c’est toxique. J’utilise le pinceau, l’acrylique…  et pas mal de technique mixte pour faire de la toile. »

Qu’est-ce qui vous a fait arriver à cette fresque ?

Honk : « Je me suis occupé du fond et de l’ambiance, en rapport avec le FISE. C’était pas possible de mettre toutes les disciplines du coup j’ai choisi de représenter deux personnages dont le skateur qui caractérise le côté « street » de l’événement. »

Clash : « Le logo m’est tout de suite venu en tête, c’est le meilleur moyen de représenter le FISE. Ensuite on a vu ensemble avec Honk pour faire la composition entre le logo et les personnages. »

Que pensez-vous du street art dans le cadre du FISE ? L’association des sports extrêmes avec la culture urbaine ? Des idées pour faire évoluer la place du Street art au sein du FISE ?

Honk : « Pour moi cette association est obligatoire. Je pratiquais le skate plus jeune et j’avais déjà commencé à graffer, c’est le même univers pour tout ce qui ressort en créatifs de ces milieux là.  Pour les éditions futures, je pense qu’il serait intéressant de faire venir des artistes des quatre coins du monde pour faire une grande fresque sur une durée d’une semaine avec des artistes de renommée internationale ! »

Clash : « J’ai plein d’idées pour les projets futurs. L’association des sports extrêmes et du Graffiti fonctionne puisque les deux viennent de la rue. Il est intéressant de suivre ces mouvements car cela permet de faire sortir des jeunes comme moi qui ne peuvent s’en sortir que par leur passion. »